Parabole des deux seaux

A tous les fêlés, fragiles, écorchés, différents, amoindris, asociaux, pauvres..... Nous sommes utiles, indispensables pour des tas de raisons. Prenez votre place !

 Une vieille dame chinoise possédait deux grands pots,  chacun suspendu  au bout d’une perche qu’elle transportait, appuyée derrière son cou.

Un des pots était fêlé alors que l’autre pot était en parfait état et rapportait sa pleine ration d’eau. A la fin de la longue marche du ruisseau vers la maison, le pot fêlé, lui, n’était qu’à moitié rempli d’eau. Tout ceci quotidiennement et la vieille dame ne rapportait chez elle qu’un pot et demi d’eau. Le pot intact était fier de ses accomplissements.

Mais le pauvre pot fêlé avait honte de ses propres imperfections et se sentait triste ; il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé. Un jour, il s’adressa à la vieille dame : « J’ai honte de moi parce que la fêlure sur mon côté laisse l’eau s’échapper tout le long du chemin lors du retour vers la maison ».

La vieille dame sourit : « As-tu remarqué qu’il y a des fleurs sur ton côté du chemin et qu’il n y en a pas de l’autre côté ? J’ai toujours su à propos de ta fêlure et j’ai semé des graines de fleurs de ton côté. Chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais. J’ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs  pour décorer la maison. Sans toi, il n’y aurait pu avoir tant de beauté pour agrémenter la nature et ma maison.

Chacun de nous, avons nos propres fêlures, faiblesses et défauts. Mais ce sont ceux-ci à rendre nos vies si intéressantes et enrichissantes.