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LA LISEUSE DE VILLAMAGNA

Littérature, Cinema, coups de gueule ou de coeur

Normes Européennes !??

Normes Européennes !??

Je suis à l’écoute de mon émission radiophonique préférée du samedi après-midi , lorsque je sursaute à l’annonce de ce qui me semble être une aberration.

En effet, ILS ont décidé en HAUT LIEU , j’ai nommé « les spécialistes européens » qu’un animal en cage pouvait bénéficier d’un espace de 42 kg/m2. Expliquons-nous : une poule pesant au maximum 2 kgs (je pencherai plutôt pour 1.5 kg) doit cohabiter avec 21 collègues sur son mètre carré. C’est grotesque : 20 à 25 poules ayant si peu d’espace ! Soit elles meurent étouffées, soit elles deviennent agressives et mangent ses propres amies mais le stress est certain et inévitable. Normes européennes, ils ont dit !!! Ils étaient bourrés ou drogués lorsqu’ils ont pris cette décision, en tout cas ils n’ont jamais mis un pied dans une ferme . L’éleveur est dans son droit s’il suit la législation ou devient un bienfaiteur de l’humanité s’il laisse plus d’air à ses poules, il peut vendre sa bête plus cher….

Mais, regardons un peu ailleurs. Les porcs par exemple…

« Nous visitons un élevage dans le Sud : on avait beau s'y préparer, le saisissement est vif. L'odeur, puissante et nauséabonde, bien sûr. Le bruit, assourdissant, aussi – un grondement continu de grognements. Mais surtout, la vue : des rangées de cages, à l'intérieur desquelles sont parquées 150 truies, sortant seulement le groin pour s'abreuver dans l'auge. » Voici ce qui se passe dans 95 % des cas dans un élevage de cochons confiné à l'intérieur de bâtiments et divisé en espaces exigus et individuels.

Pourquoi nos cochons ne vivent plus en plein air dans la boue avec ses petits autour d’elle ? Rendement. "Les porcs sont des animaux très sociaux qui restent en groupe dans la nature. En cage, les truies s'ennuient et sont stressées, ce qu'elles traduisent par des stéréotypies, comme mâchonner les barreaux." Et nous mangeons cette viande bourrée d’antibiotiques…..

Bon pour notre santé ?

Revenons à nos poules, bien souvent pondeuses.

« Les cages de batterie sont si petites que les poules ne peuvent ouvrir leurs ailes et à peine marcher ou se retourner. Chacune d’entre elles passe son existence sur une surface utilisable équivalente à une feuille de papier A4. Le manque d’exercice physique s’ajoute à la forte productivité en œufs et provoque un affaiblissement des os qui conduit beaucoup de poules à souffrir de fractures. Elles endurent en outre des privations comportementales car elles ne peuvent se livrer à leurs activités innées : établir un nid, prendre des bains de poussière, se percher, fouiller le sol avec leurs pattes… Dans ces conditions, elles exagèrent compulsivement les mouvements de la tête et de sur-place.
Par ailleurs, le sol des cages accuse une inclinaison afin que les œufs roulent à l’extérieur dès la ponte. Nous n’aborderons pas aujourd’hui le scandale des poussins broyés, de l’abattage et des conditions sanitaires qui font souffrir inutilement des êtres vivants. Le gavage, les mutilations, les inséminations à outrance et les petits enlevés à leurs mères. Cette maltraitance animale est-elle utile ? C’est honteux !

L’élevage intensif, quelque soit l’animal, est une hérésie. Personne n’y gagne rien. Le consommateur ne mange pas une viande de qualité qui nous apporterait les protéines nécessaires à notre vitalité, l’éleveur doit vendre sa bête à un moindre coût selon la législation. Mais, nous pouvons nous tourner vers le bio. Ben voilà, j’ai acheté hier un poulet bio : 90 jours de vie, alimentation végétale et vie en « plein air ». Je l’ai découpé en morceaux et je constate que les cartilages sont inexistants (ce qui prouve son inactivité), les os sont tous friables. Pourquoi nous dit-on que cet animal est bio ? Je pense qu’ en effet certaines règles ont été respectées mais loin de pouvoir le comparer à un animal vivant en pleine liberté selon son espèce. Vigilance reste de rigueur, un label vaut peu, sauf à vendre plus cher. Il suffit de donner un peu plus d’air, d’espace, de nourriture moins polluée et voilà un label apposé.

Je dirais donc, en conclusion, que nous gagnerions à acheter chez nos producteurs locaux qui sont nombreux si nous acceptons de bouger un peu. Eloignons-nous de la ville et de nombreux panneaux écrits à la craie nous indiquent que nous pouvons acheter œufs frais, gibiers ou poules, légumes et fruits à foison. La nature en abondance à moindre prix. Prenons donc le maquis ….

Normes Européennes !??
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E
Si on achète un poulet bio la peau du cul, c est pour 'manger moins pire', il y a peut etre moins d'hormones ou d'antibiotiques ( les antibiothiques c est pas automatiques?..pas pour les poulets, attention les maladies, ouai quand les mets trop serrés ça fait des pertes, les nazis l'avaient déjà remarqué.)<br /> Et puis, un bon poulet carrefour, ca coute pas cher, pourquoi se plaindre? On peut consommer!
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G
Oui, un poulet rôti coûte en supermarché 5 ou 6 euros pièce maxi alors qu'un poulet bio 10 euros le kg. Mais, outre le côté meilleur pour la santé, il y a la maltraitance faite aux animaux qui est inacceptable et inutile. Ce monde ne va pas bien.....